Depuis mon investiture le 24 janvier 2019, le monde a été secoué par des crises successives de grande intensité. Cependant, ni la pandémie à Covid19 ni les perturbations causées par la guerre russo-ukrainienne et le renchérissement du dollar américain et des taux d’intérêt sur les marchés financiers mondiaux, aucun de ces événements ne nous a fait chanceler. Notre économie a toujours su rebondir. Nous avons maintenu des taux de croissance économique supérieurs à ceux des autres pays d’Afrique au sud du Sahara. Moins affectés par l’endettement extérieur, nous avons pu consolider les fondamentaux macroéconomiques. Pour la première fois depuis des décennies, nous avons retrouvé la capacité de lancer de grands projets d’investissement à travers tout le territoire national, démontrant notre détermination de faire du Congo une société plus unie.
Cet effort, nous allons le poursuivre. C’est maintenant qu’il faut agir, avec plus d’audace, avec plus de volonté. Ma Vision pour le long terme est celle d’un Congo plus uni, plus fort, plus prospère. C’est pourquoi je vous dis, vaillant Peuple Congolais, « Allons-y ». Avec le deuxième mandat que je sollicite, nous allons poursuivre l’action entamée en 2019 et qui a pris son plus bel élan à partir de 2021 et baliser le chemin vers ce Congo d’avenir.
Pendant les cinq années écoulées, j’ai initié plusieurs réformes et j’ai aussi suivi avec beaucoup d’attention les activités liées à la promotion de l’entrepreneuriat congolais, surtout de l’entrepreneuriat des jeunes. Nous devons continuer sur notre lancée. Mon ambition au moment où je sollicite de nouveau le suffrage populaire est de poursuivre ce que nous avons si bien commencé pour réhabiliter le citoyen Congolais dans la plénitude de sa dignité et du sentiment de fierté nationale qu’il doit ressentir.
Les universités et les instituts d’enseignement supérieur livrent sur le marché du travail environ 42.000 jeunes par an. Les estimations montrent qu’au vu de la jeunesse de notre population, notre économie devrait créer en moyenne 1,5 million d’emplois par an sur la période de 2016 à 2030. C’est pourquoi je m’engage à créer 6,4 millions d’emplois entre 2024 et 2028 afin d’assurer la prospérité du peuple congolais.
Je m’engage à protéger le pouvoir d’achat de tous les citoyens contre les aléas des prix à
l’importation et les variations du taux de change afin de leur assurer une qualité de vie stable et digne.
La solidarité entre régions et entre groupes sociaux est le ciment qui va consolider
notre unité nationale. Je m’engage à promouvoir l’accès universel aux services de
base (enseignement primaire et secondaire, soins de santé, électricité), gage de
la solidarité nationale.
Clé de voûte de l’action de l’État, les services publics doivent devenir plus performants
à tous les niveaux, du plus bas au plus haut des échelons. Je m’engage à entreprendre
ces réformes qui permettront d’offrir des services plus efficaces à tous les citoyens, où qu’ils vivent.
Faire de la République Démocratique du Congo un havre de paix et de sécurité est une priorité absolue.
Je m’engage à défendre notre territoire et mieux protéger notre population contre la criminalité,
le banditisme armé et le terrorisme.
La République Démocratique du Congo doit résolument se tourner vers la création d’une économie diversifiée, plus créatrice d’emplois et de revenus stables et croissants. Je m’engage à reconstruire l’économie congolaise par l’intégration de l’espace national en un marché unifié et une série des mesures dans les domaines de la fiscalité, du climat des affaires, des infrastructures de base, et du système financier, favorisant la transformation des produits agricoles et miniers bruts.